Zachary Guizdo
Date d'inscription : 24/06/2013 Messages : 16 Localisation : Nordri
Emploi : Tout ce qu'on peut me proposer Faculté : Chocs psychiques Maîtrise : Catastrophique
| Sujet: Zachary Guizdo Lun 1 Juil 2013 - 18:24 | |
| L ' I D E N T I T E (c) |
“ NOM : Guizdo “ PRENOM : Zachary “ AGE : 22 ans “ RACE : Ase clandestin “ EMPLOI : Un peu de tout “ LOCALISATION : Sudri “ Etat face au Virus /
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Choc Psychique. Cette capacité me permet de projeter une décharge d’énergie sur les objets ou les êtres vivants situés dans un rayon de 10 mètres autour de moi. Selon la force utilisée, je parviens à pousser ces objets, les soulever et les faire exploser. Si j’utilise beaucoup d’énergie, je suis capable de créer un maelstrom composé de tous les objets de moins de 10kg dans un rayon de 10 mètres. Il m’est possible de soulever un homme et de l’envoyer valser à quelques mètres, de faire exploser les organes internes et donc de tuer un homme par un choc mental. Je déteste utiliser mon don, je ne me suis jamais entrainé et je le maîtrise donc assez mal, surtout en cas d’émotions fortes. A chaque fois que j’utilise ce pouvoir, je souffre de maux de tête dont la violence est proportionnelle à la puissance de l’énergie qui m’a échappé.
L ' E S S E N C E A L L U R E - G E N E R A L E
J‘ai 22 ans mais j‘ai une allure d‘éternel ado. Hé ouais, on fait ce qu‘on peut hein! D’abord au point de vue de ma taille, je suis plutôt grand, je dois friser le mètre quatre vingt cinq je crois. Je possède une silhouette assez mince, ce qui participe au fait que j’ai l’air plus jeune que mon âge. Mon teint est mat, ma peau bronzée, et je n’ai pas une pilosité très développée, rien d’un loup garou quoi. Mes cheveux sont lisses, de couleur châtain foncé, je ne les coiffe que rarement ce qui me donne un air assez négligé. Mes yeux sont marrons, souvent rieurs et je ne suis pas le genre de mec à tirer la gueule, enfin pas trop longtemps. Je m’habille de façon décontractée et sportive, parfois un peu débraillé. Je porte un tatouage sur le bras qui représente des runes anciennes, c’est mon grand père qui me l’a fait pour me porter bonheur. Je ne le cache pas spécialement même si ça me gêne un peu, parce que ces histoires de superstitions me paraissent trop ringardes. Mon apparence ne me pose pas de problème, à vrai dire, j’y fais assez peu attention.
Je dirais que j’ai un caractère passionné, je dis ce que je pense et je ne mâche pas mes mots. Je suis un instinctif et je réagis suivant mon impulsion du moment sans vraiment réfléchir. En général, je pense que j’ai un bon caractère, je suis un mec plutôt cool et amical, je ne suis pas le genre de type à chercher la bagarre. Par contre, si jamais on me cherche ou qu’on emmerde Alice, là je ne réponds plus de rien. Je peux être très susceptible en ce qui concerne les ases, je déteste qu’on fasse référence à mon pouvoir, je ne veux pas être catalogué. Tous ceux qui parlent mal des ases en ma présence se sont pris de belles raclées! Pourtant, quand je me bagarre, j’essaie de ne jamais utiliser mon don et de n‘utiliser que mes poings. J’ai peur que ma capacité psychique me dépasse et que je finisse par tuer quelqu’un sans le vouloir… cette angoisse me hante bien souvent, c‘est une vraie torture pour moi. A part ça, j’ai pas mal de qualités appréciées par les autres, je suis loyal, compatissant, chaleureux et j’ai aussi beaucoup de volonté. Par contre en ce qui concerne mes défauts, Alice me traite souvent de macho parce qu‘elle trouve que je la chaperonne trop et aussi de tête de mule parce que je peux me montrer assez obstiné et parfois de mauvaise foi quand je défends mon point de vue. J’ambitionne de gagner assez de fric pour aider mon grand père et plus personnellement, j’espère me faire un nom dans le milieu des courses de motos.
J’ai toujours vécu à Sudri avec mon grand père. Mes parents sont morts dans un accident mais j’ignore tout des circonstances de celui-ci. Je rêve parfois qu’ils étaient des héros, ce genre de chose… Mon grand père reste toujours mystérieux à ce sujet, mais il faut dire que c’est un sacré phénomène! Ce vieux fou est un véritable excentrique, il avait rénové une vieille bâtisse pour un faire un motel à Sudri et il l’avait baptisé, le Venezia. Il y avait un petit bar en bas et bien souvent c’était moi qui devais m’occuper du service. Mon grand père s’appelle Romani, c’est un chouette type et même s’il commence un peu à perdre la boule, je ferais n’importe quoi pour lui. Il m’a élevé dans les rites d’une ancienne religion polythéiste que personne ne connait, il doit être le seul adepte à vénérer la déesse serpent, je crois bien! J’ai été marqué comme lui des symboles mystiques, j’ai du apprendre certaines prières, suivre les cérémonies spéciales, bref, tout le toutim.
Personnellement, je ne vois là qu’un ramassis de foutaises, et il m’a souvent mis la honte devant mes potes en parlant de ces légendes d’un autre âge. J’ai bien l’impression que mon grand père est un type très naïf, il pense vraiment qu’on vit dans un monde de tolérance, mais il ne se rend pas compte. Les gens parlent, ils ont peur des différences, beaucoup voient cette religion comme une offense. J’ai été la cible d’attaques, de moqueries dans ma jeunesse à cause de tout ça. Et bien sûr, il m’est arrivé que mon énervement me dépasse et que mon pouvoir se déchaine, ce qui m’a conduit à faire énormément de dégât. J’ai eu un bol fou de ne jamais avoir été pris. Mon grand père devait souvent rembourser les dommages que je causais et j’avais l’impression d’être un véritable fléau, mais il a réussi à cacher aux autorités que j’étais un ase et c’est grâce à lui si je ne suis pas devenu un foutu robot! Alors en dépit de tout ce qu’il me fait voir, je reste avec lui.
Mon pouvoir s’est développé dans mon enfance, je devais avoir une dizaine d’années. Au début ce n’était pas grand-chose, ça ressemblait un peu à des petits poltergeists, je ne savais même pas que ça venait de moi! J’avais l’impression que ma chambre était hantée, ma porte se refermait violemment, les tiroirs de l’armoire bougeaient… Puis je me suis rendu compte que ça survenait toujours quand j’étais en proie à une émotion violente. Mon grand père n’a rien trouvé de mieux que d’invoquer la grande déesse, il égorgeait des animaux en son honneur, me forçait à veiller des nuits entières avec lui et j’avais l’impression de vivre un cauchemar. Par la suite, en grandissant, mes maux de tête ont apparu et plus mon pouvoir se déclenchait, plus ils devenaient douloureux. Les séances de méditation m’aidaient, je dois bien le reconnaître, au moins ça m’empêchait de trop me laisser aller. J’ai finalement réussi à mieux me maîtriser mais cela n’empêche pas complètement mon pouvoir de se manifester, souvent au moment où je m’y attends le moins!
Mes maux de tête me rendaient fous et j’ai commencé à prendre de la drogue, au moins ça calmait mes douleurs et puis, je me suis fait des potes plus cool et plus sympa. Finalement mes séances de castagne auront au moins servi à forger mon caractère et à savoir me faire respecter. Je jouais dans la rue avec les autres gamins et parmi eux, ma meilleur pote, la petite Alice. Elle me faisait rire avec ses manières de garçon manqué et j’ai joué le rôle de protecteur auprès d’elle, la défendant contre les plus grands. Nous sommes restés assez proches en grandissant, elle a toujours été comme ma petite sœur, pourquoi ça changerait?
Pourtant, un jour on s’est disputé, c’était juste pour une connerie et je n’ai même pas été capable de lui expliquer clairement mon point de vue. Elle trainait avec des gars qui ne me revenaient pas et je me suis battu avec un des types. Mon pouvoir s’est déclenché sans que je le maîtrise, et le type s’est retrouvé dans le coma pendant plusieurs jours. Par la suite, il s’est tiré d’affaire et on n’en a plus vraiment parlé avec Alice. Elle ne s’est pas rendue compte à quel point cette affaire m’avait ébranlé. De quoi je pourrais bien être capable, est-ce que je pourrais lui faire du mal à elle aussi? J’ai préféré mettre un peu de distance entre elle et moi, même si je continuais à la surveiller.
Un beau soir, je me suis retrouvé avec quelques copains dans un coin glauque de Sudri pour aller voir des matchs de combats clandestins. Et à ma grande stupéfaction, Alice était présente, non pas en tant que spectatrice mais bien comme participante. Ma réaction fut très vive, j’en étais carrément furieux et je ne me suis pas gêné pour lui dire ses quatre vérités. Une petite gamine qui se bat contre des Ases hyper dangereux, faut quand même être totalement irresponsable pour faire ça ! D’autant plus avec tous les skulds qui rôdent et qui ne pensent qu’à mettre la main sur les clandestins ! Nous nous sommes donc fortement disputés et en sortant dans la rue, on s’est fait suivre par un connard d’Ase frustré. Celui-là avait mal vécu le fait d’avoir perdu le match et il voulait à tout prix se venger d’Alice. Il y a eu de la bagarre au cours de laquelle j’ai été empoisonné et mis KO.
La mère d’Alice dirige un club où elle emploie des Ases comme danseuses. Ce sont celles-ci qui nous ont sauvés et ramenés en sécurité au club. Lorsque je me suis réveillé, toute la clique était présente, dont Alice. Il parait qu’elle a eu la trouille pour moi mais ça ne m’a pas empêché de reprendre le cours de notre dispute et de la griller auprès de sa mère. Il fallait quand même que Liane soit au courant des activités illégales de sa morveuse ! Quoiqu’il en soit, tout ça n’a pas arrangé mes rapports avec Alice et même si j’ai assisté à la danse sexy qu’elle a exécutée sur la scène, je ne me suis pas gêné pour me montrer sarcastique. Et pour changer, les choses ont dégénéré en dispute atroce …. Je ne sais pas trop ce que je ressens pour Alice mais je n’ai pas envie de creuser, c’est malsain. Pour elle je suis son grand frère et ça devait en rester là. Malheureusement, elle est devenue tellement chiante en grandissant qu’on est incapables de se comprendre et un mur s’est dressé entre nous.
Parallèlement à nos problèmes personnels, la vie à Sudri est devenue de plus en plus insupportable. Les Skulds nous rendaient la vie impossible, tout autant que les gangs qui sévissaient et rendaient notre quartier très dangereux de jour comme de nuit. La ville devenait un véritable ghetto et c’est Liane, la mère d’Alice qui a contacté mon grand père pour lui proposer de fuir. Nous devions traverser la jungle pour nous sauver et gagner Nordri où l’existence serait probablement meilleure pour nous. En tous cas, ce ne pourrait pas être pire car il semblait bien que la situation dégénérait de jour en jour. Ainsi, nous sommes partis dans un groupe d’une petite dizaine de personnes. Parmi eux, il y avait nos voisins, les Maads avec leur petite fille, puis mes deux potes Marek et Hermod. On n’a pas eu le temps de prévenir qui que ce soit d’autre… A l'orée de la jungle, on a été rejoints par d'autres gens qui fuyaient aussi Sudri, visiblement on n’était pas les seuls à savoir que la ville serait bientôt fermée. Nous étions donc une vingtaine quand le premier soir de notre traversée, nous nous sommes fait attaquer par un couple de gouailles.
Pas mal de personnes sont mortes ce soir là, c’était le chaos et je ne savais pas où était Alice. Les monstres ont provoqué une panique générale, le groupe s’est éparpillé et je n’étais plus qu’avec mon grand père, mes potes et mes voisins ainsi qu’un autre type inconnu pour continuer le voyage. Je ne pensais qu’à Alice, j’ignorais si elle avait été blessée ni même si elle avait survécu et c’est dans un état d’esprit dévasté que j’ai poursuivi cette traversée de la jungle. Le type qui s’est joint à nous, Walter, était un vieux filou, un genre de mec à l’humour cynique et plutôt débrouillard dans son genre. Je dois avouer qu’il nous a pas mal aidés pour trouver la piste qui nous permettrait de sortir de la jungle. Il savait comment chasser et faire du feu pour qu’on puisse bouffer, ainsi que trouver des abris sûrs pour passer la nuit. Malheureusement, il n‘a rien pu faire pour sauver ma petite voisine, le jour où elle s’est fait mordre par un serpent venimeux, et elle a fini par s’éteindre après une nuit de fièvre. Ses parents étaient terrassés par le chagrin, surtout sa mère. Madame Maads a finit par mourir elle aussi en mangeant des baies empoisonnées et personne n’a su s’il s’agissait ou non d’un suicide. Même mon pote Marek, d’habitude toujours plein d’optimisme et de bonne humeur accusait difficilement le choc de ces morts à répétition. Et c’est là que le caractère apaisant et sage de mon grand père a joué son rôle et il a réussi à calmer un peu les uns et les autres.
On a continué notre chemin mais les dangers étaient nombreux et en voulant aider Walter à chasser, mon pote Hermod a fait une mauvaise chute et s’est empalé sur une branche. Sa blessure était vraiment grave et on n’avait pas grand-chose pour le soigner, même si mon grand père a des talents de guérisseur. Marek et moi, on s’est relayé pour le veiller et changer ses pansements et les autres ont construit un brancard en bois pour le transporter et continuer notre périple. Il me fallait aussi soutenir le vieux Romani qui commençait à fatiguer dans cette expédition de dingue et même s’il ne se plaignait pas, je voyais bien qu’il peinait de plus en plus. Pourtant, après une quinzaine de jours de marche, on a fini par sortir de la jungle, autant abattu physiquement que moralement, mais en vie.
Ce fut difficile de recommencer notre vie à Nordri mais on est tous resté solidaires. Hermod a pu recevoir les soins appropriés à l’hôpital où il est encore à présent, un mois après notre arrivée, et je vais lui rendre visite autant que je peux. Marek avait de la famille à Nordri qui a pu l’héberger et ses cousins nous ont un peu aidé dans le début pour qu’on puisse trouver un logement et du boulot. Ainsi, grand père et moi, on a pu s’installer dans une baraque minable que j’essaie tant bien que mal de retaper. On espère pouvoir en faire un motel mais pour le moment ça craint, on a juste que Walter qui nous loue une chambre minable et insalubre. Ce mec reste très mystérieux sur ses activités mais il est plutôt sympa et je m’entends bien avec lui. En attendant que le motel soit rénové et qu’on puisse en vivre, je cumule les petits boulots un peu partout, j’arrête pas de bosser et finalement, je dors très peu. Ça me permet d’éviter de trop penser à Alice et à cette horrible douleur qui ne me quitte pas depuis qu’elle a disparu. Ça fait plus d’un mois et demi maintenant, et ça me parait à la fois court et tellement long…
► Alice May, description du lien : une fille du quartier avec qui j’ai grandi et qui est comme ma petite sœur.
“ Précisions ou informations complémentaires sur votre personnage : Les courses ont toujours été ma plus grande passion, j’allais les suivre avec mon grand père quand j’étais petit, et dès que j’ai eu l’âge, j’ai reçu ma première bécane. Depuis quelques années, je participe régulièrement à ces rallyes à bord d’un engin que je bricole moi-même pour qu’il pète le feu.
L ' A F T E R
“ Nom de l‘avatar : Luke Pasqualino “ Comment avez-vous connu Walhalla : J’y ai joué au moment de sa création.
“ Présence sur le forum : Autant que possible!
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