L ' I D E N T I T E

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“ NOM : KELLER “ PRENOM : Antonia “ SURNOM : Tony “ AGE : 17 ans “ RACE : Vane “ EMPLOI : Serveuse “ LOCALISATION : Sudri “ Etat face au Virus : Porteur sain.

Antonia est une jeune fille plutôt jolie si l’on oublie sa silhouette longiligne et ses joues creusées. Sa chevelure est plus souvent emmêlée tant elle vole au vent qu’attachée et cela non pas par coquetterie mais simplement parce que depuis la mort de ses parents, événement qui non content de la marquer à vie a aussi mis un point final à tout ce qui lui apportait un semblant de lumière, la jeune fille laisse aller son apparence. De toutes façons, qui la remarquera dans les bas fonds de cette ville, elle n’est et ne restera qu’une ombre parmi les ombres.
Mais continuons la description. Son visage semble à peine sorti de l’enfance et on la devine assez jeune d’autant plus qu’elle évite toute trace de maquillage. Dans son travail, elle force sa bouche mutine à sourire, ça peut toujours apporter des pourboires, ou des ennuis, selon. Pourtant, la plupart du temps, son visage est marqué par la tristesse et seules ses prunelles à la couleur châtaigne qu’elle tient généralement baissées montre qu’il y a encore de la vie dans cette enveloppe charnelle.

Un seul mot pourrait résumer à lui seul la personnalité de la jeune fille : TIMIDITE. Il engendre tout un tas de réaction à sa seule évocation. Car la demoiselle est timide, mais pas de cette timidité qui fait baisser les paupières et regarder par en-dessous l’opportun qui tente de communiquer. Non, elle est de ces timides maladifs qui n’ose parler. D’ailleurs sa voix fluette est la plupart du temps inaudible pour une personne inattentive. Aussi a-t-elle tendance à se renfermer sur elle-même, et à éviter les autres.
Paradoxalement, cette fille à le cœur sur la main ce qui énerve énormément son amie Charlie. Mais elle déteste la violence pour ce qu’elle occasionne. Et puis la violence elle en sait quelque chose pour la côtoyer tous les jours et pour l’avoir reçue de plein fouet avec la mort de ses parents. Cependant ses conditions de vie ne l’ont pas endurcie pour autant, elle aimerait tellement pouvoir agir comme Charlie, elle est si forte elle ! Mais Tony c’est la gentillesse même et aussi inexplicable que cela puisse paraitre, rien n’est parvenu à la faire changer.
La jeune fille est également une grande rêveuse, croire en un monde meilleur, croire que les autres peuvent changer et que l’harmonie pourra un jour régner sur le Walhalla voilà les idée qui la tiennent et la pousse malgré tout à avancer chaque jour. A une autre échelle, elle veut croire qu’un jour elle pourra reprendre ses études et que ses parents, où qu’ils soient puissent être fiers d’elle.

Juin 2983 : Il pleuvait apparemment quand je suis née. Sincèrement, je ne m’en souvient pas. Qui se souvient du jour de sa naissance mais c’est ce que mes parents m’ont toujours dit. Ma mère en parlait toujours avec un bonheur visible : « Nous t’attendions avec une impatience incroyable tu sais, ton père avait même oublié de dormir certain jour pour être sûr et certain que tout soit prêt pour ta venue. » A cela, mon père ajoutait toujours avec une pointe de pudeur : « Tu as été depuis ce jour-là notre rayon de soleil dans la tempête. »

C’est de mon père que je tiens ma timidité, ma discrétion mais l’adage familial était que pour vivre heureux il fallait vivre caché. Mais on adaptait, comme on adaptait notre vie aux condition du Walhalla. Mes parents auraient voulu me faire vacciner mais c’était beaucoup trop onéreux. Je pense parfois que s’il avait fallu qu’ils donnent leur vie pour que la mienne soit meilleure ils l’auraient sans doute fait sans la moindre hésitation. Malheureusement la suite n’est pas aussi rose.

Premier jour d’école : je suis entrée dans l’établissement aussi fière de pouvoir apprendre que mes parents étaient fiers de m’y conduire. Ils disaient souvent que même les enfants d’ouvriers pauvres pouvaient devenir des grands de ce monde et à la maison on ne rigolait pas avec l’instruction. C’est là que j’ai remarqué qu’en fait tous les enfants de mon immeuble où presque étaient aussi dans la cour. Je me sentais bien, en famille, en sécurité même. Je me suis dit aussi dès ce jour-là, même si j’étais pas bien âgée que mes parents seraient fiers de moi.

L’immeuble : C’était un peu comme une immense maison familiale où le troc régnait en maître et où les difficultés que connaissaient les ouvriers pauvres de Sudri devenaient moins difficiles grâce à l’entraide qui se tissait entre les voisins. C’est aussi avec l’immeuble que j’ai connu ma meilleure amie Charlie. Pourtant, elle et moi sommes pour ainsi dire opposées. Elle a une force que je n’ai pas, que je n’ai d’ailleurs jamais eu déjà enfant. Elle est débrouillarde et volontaire là où je me contente de suivre à la lettre les instructions sans lesquelles je me sens presque perdue. Elle se fout bien souvent des autres alors que j’ai le cœur sur la main. « Bonne poire » qu’elle dit. Et puis elle et moi n’avons pas eu la même vision de notre vie. Elle a pris conscience vachement tôt que les barrières étaient infranchissables alors que je crois encore que tout ça peut être aboli. Et puis elle sait remonter la pente quand le monde s’écroule alors que je reste au sol. En somme, elle me tient en vie alors que je me sens presque morte.

Le Drame : je sais pas comment. Je sais pas pourquoi. J’ai toujours pas compris. Mon enfance a été un rêve entretenu par des parents plus qu’aimants, plus que protecteurs. J’allais faire comment maintenant ? J’étais avec Charlie, on rentrait à la maison. Mais là j’ai vu des Skulds partout. Des Skulds bardés d’armes qui nous empêchaient de passer. J’ai timidement, je sais pas faire autrement, protesté : « j’habite l’immeuble, mes parents sont dedans. » Mais ma voix n’est pas parvenue à leurs oreilles. Je me suis mise en retrait, près de Charlie. Je crois que j’agrippais trop fort son bras mais qu’elle me l’a pas dit. J’ai cru comprendre qu’il cherchait des Ases clandestins. Mais des Ases clandestins, on en croise tous les jours parfois même sans le savoir, ça n’avait rien de surprenant pourquoi eux ? Pourquoi ici ? Pourquoi dans cet immeuble plus que dans un autre ? Non je sais pas pourquoi. J’ai pas compris.
J’ai vu passé les clandestins, enfin peut-être, je suis plus sûre. Je levais surtout les yeux jusqu’aux fenêtres de mes parents. Je les ai vu. J’aurais jamais du les voir. Si je ne les avais pas vu alors j’aurais pu croire qu’ils n’étaient pas dans le bâtiment quand les Skulds ont tiré avec leurs Roquettes. J’aurais pu croire qu’ils étaient là pas très loin dans les rues de Sudri à ma recherche. J’aurais pu croire que l’on se croisait tous les jours sans le savoir. J’aurais pu…. Mais ils étaient à la fenêtre, scrutant la foule, se demandant certainement où j’étais et ce qui se passait et puis… Et puis l’immeuble s’est effondré. Ecroulée ma vie. Morts mes parents. Soufflée moi-même par l’explosion je me suis laissée tomber au sol. Les larmes qui coulaient je ne les sentais pas, les sanglots que j’étouffais je ne les entendais pas. Et Charlie m’a relevée.

La version officielle : Evénement dû à des Ases clandestins.
La version officieuse : Evénement que j’ai vu et que je n’oublierais jamais.

Il ne restait rien de l’immeuble après l’explosion. Rien de ce qui avait été ma vie jusqu’alors n’avait subsisté. Effacée. J’ai trainé sur les ruines jusqu’à ce que Charlie vienne me chercher. Elle voulait que je remonte la pente mais j’étais là, sous les décombres, dans la même boite qui contenait soi-disant les cendres de mes parents. J’étais disparue avec eux mais si mon cœur continuait de battre, même si mes jambes continuaient de marcher, intérieurement j’étais morte. Charlie m’a aidée à remonter la pente, mais je suis bien loin du sommet. Je sais qu’une part de moi a disparu à jamais mais je veux devenir forte. Ma force, c’est d’aider ceux qui en ont besoin.

Le bar : c’est loin d’être le meilleur bar de Sudri mais ce n’est pas le plus malfamé. C’est Charlie qui l’a trouvé et m’a poussé à y devenir serveuse. Mais j’ai pas la carrure pour ce job, faut sourire aux clients et surtout avoir l’air avenante et sociable, avec ma timidité bonjour ! Enfin je ne sais pas comment c’est possible mais le gérant m’a prise d’abord à l’essai puis vraiment. Il doit se droguer en cachette ce n’est pas possible autrement. Ce qui est certain c’est que ce job me permet de remarquer quand quelqu’un va mal et j’essaie de l’aider, mais à ce jeu-là je ne me suis pas fait que des amis. Heureusement que Charlie veille sur moi.

► Charlene *Charlie* Rocks . Ma meilleure amie. Toujours là dans les bons comme dans les mauvais moments. Sincèrement je l’admire vraiment. Elle a un courage que je n’ai pas et une force qui m’impressionne toujours. Sans elle, après le décès de mes parents je ne sais pas comment j’aurais fini. Mal c’est certain.

► Jimmy Watts . Il vient régulièrement au bar. Mais il me met mal à l’aise constamment. Je tente de l’éviter et en même temps je me demande que veut-il ? Que cherche-t-il à la fin ? Parfois je me dis que je devrais le lui demander mais je ne le ferais pas, je suis trop timide. D’autant plus que sa réputation l’a précédée et que d’après Charlie il faut s’en méfier comme des Skulds.

► Danko Steiner . Mais qu’est-ce qu’il a toujours suivre Jimmy ? Ca m’intrigue même. Mais j’aimerais bien l’aider à quitter ce type, si jamais c’est d’aide qu’il a besoin. Mais il semble aussi timide que moi et à cela il faut ajouter un don exceptionnel pour se fourrer dans les ennuis sous la houlette de Jimmy évidemment.

L ' A F T E R

“ Nom de l‘avatar : Ali Stephens

“ Comment avez-vous connu Walhalla : Disons que j’y suis déjà.

“ Présence sur le forum : Un topic à la fois ne soyons pas gourmande.

Bienvenue Tony,


Un rayon de soleil, trop fragile pour notre monde cette Petite. Mais je suis ravi qu'elle existe enfin, les personnages timides n'attirent pas trop en général alors c'est génial que tu l'aies dénichée. J'en connais une autre qui va être contente.
Et pour ta fiche, je ne trouve même pas de quoi pinailler. Elle pourrait presque m'émouvoir ( si j'avais un coeur bien sûr ).
Plus sérieusement, c'est superbe et tu es validée dans la foulée.
Fais très attention à toi dans nos rues sans pitié et au plaisir de te croiser.

Bienvenue Sweety Enfin re ! C'est quiii ? xD

Bon jeu parmi nous !

rohhh
une petite chose toute fragile!
take care!

J'parierai sur Miss Ambrose qui veut faire exploser son côté bisounours.

Bon, bref ...

Comment on dit déjà ?

Ah oui, (re)bienvenue !

Tony, Tony

J'te jure qu'on va s'amuser à Sudri. Oui, oui , même toi, je parviendrai à ranimer ton si joli sourire. J'suis trop contente que tu sois là.

Merci à tous pour votre accueil !

@Thalie : effectivement c'est la Dame de Glace qui va sévir à Sudri et avec un côté bisounours je vais pouvoir vous dire plein de gentillesse avec Tony !

@Ania : C'est Charlie qui Take care pour moi ^^ Merci

@Cypher : Bien joué pour m'avoir démasquée, enfin il faut connaitre ses employeurs ^^

@Charlie : je compte sur toi pour m'épauler hein !

Re-bienvenue, petite créature de Sudri !

Merci Silv' ! Vous ne terminerez pas en carpacio avec moi !

Bienvenue petite serveuse
*lui met la main aux fesses et prend la fuite*

*ouvre de grand yeux surpris et se retourne... personne*

Euh... merci quand même.

Re-bienvenue parmi nous

Merci Maître Valendil !

Bienvenue (re) ^^

Trés fraîche c'te mignonne, ça fait un bien fou ce genre de perso. Bravo !
Oh et puis à l'occasion, signer le règlement, ça s'rait bien *Sifflote* xD
Bon jeu à toua

Hihi ^^^


Welcooome parmi nous ^^^

*ronronne*

Merci à toutes les deux ^^

(OUPS le règlement => Note pour plus tard : s'acheter un cerveau)

Re-Bienvenue parmi nous !!

Merci beaucoup ^^

Tony, si y'en a en solde, tu prendras aussi un cerveau pour moi merci...

Promis et je te l'enverrais par la poste !