Loyal. Calme. Très sobre et solitaire. D’apparence froid et distant, il cache un cœur d’or et une grande sensibilité.
Suite à un accident de la route, déficience mentale traduite par dyslexie et troubles de l’élocution. Doit se répéter souvent la même phrase pour pouvoir bien la mémoriser et la prononcer devant quelqu’un. Très bon boxeur. Manie fort bien le couteau. La parfaite première gâchette.

Né à Sudri. Connaît le Don Santadi depuis son plus jeune âge. A perdu ses deux sœurs très jeune quand des gangsters les ont prises en otage. Peu après, devient orphelin quand la navette de ses parents s’abîme dans le quartier des Halles. Depuis, il s’est éloigné de Lillo Santadi, a pas mal zoné avant de trouver un bien-être dans la souffrance physique des salles de sport. Il a passé ensuite de nombreuses années à se consacrer pleinement aux sports de combat.
A subi un accident de la route qui a brutalement mis fin à sa carrière naissante de boxeur. Plusieurs semaines de coma. A la sortie : légèrement bègue et dyslexique. Il reprend les entraînements avant d’être repéré par un homme en costume. Devient homme de main pour un gang.
A été fort utile lors des guerres de gangs qui dévastaient Sudri, mais s’est retrouvé profondément choqué lorsqu’une de ces guerres a pris le restaurant de son ami pour cible. S’est rapproché de Lillo suite à cette tragédie pour mener à ses côtés la vendetta et l’ascension de la Famiglia Santadi. Il fait partie des cinq collaborateurs les plus proches du nouveau Don et forme avec eux le Pentagone comme ils aiment s’appeler dont le Don constitue le centre de gravité.

Bien trempé. Appliquée au travail. Suffisamment ambitieuse pour avoir fait sa place dans ce monde d’hommes, suffisamment loyale pour ne pas tenter de renverser sa hiérarchie. Ou peut-être ne brigue-t-elle pas un tel poste puisqu’elle sait manquer de ce grain de folie qui caractérise les meneurs ? Aussi se contente-t-elle fort bien de sa place de Consigliere de l’organisation. Attachée aux convenances, elle est la seule qui vouvoie le Don. Très professionnelle et consciencieuse, elle est aussi dure en affaires que les plus impitoyables requins.

A fait un double cursus droit/finances. A dû arrêter en sixième année lorsque sa bourse lui a été retirée. S’ensuivit une longue période de galères pendant laquelle elle vendait ses services. Elle avait ses quartiers et ses habitudes dans le premier restaurant de Lillo.
Elle se lia de respect assez rapidement avec le chef cuisinier, devenant une habituée. Elle appréciait y passer du temps pour ses affaires et le défendit même dans un procès. Elle fut embauchée par un bonnet peu regardant, travaillant d’arrache-pied pour gagner son respect mais ceci s’avéra futile. Elle connut de près la guerre des gangs de Sudri. Trahie par son boss pour avoir découvert des financements occultes et des détournements de fonds, elle n’eut d’autre idée que de se réfugier chez Santadi. Il lui fit bon accueil et pendant les jours qui suivirent, elle put connaître une relative quiétude. L’homme ne lui posait aucune question et cela lui convenait. Elle récolta la cicatrice lors de l’attaque du restaurant. Ce fut elle qui incita Lillo à mener la Vendetta dont il rêvait et fut depuis un de ses plus fidèles soutiens.
Emmanuelle a été amenée à rencontrer beaucoup de gens de tous horizons à Sudri et à Westri.

Dépendant à l’alcool. Brutal. Violent. Assez exubérant. Il tranche avec la froide résolution de la plupart de ses collègues du Pentagone. Mais quand il s’agit du boulot, faut pas essayer de le truander. Il devient froid, méchant, concentré. Et pas franchement commode.

« Faut jamais baiser le syndicat… » Eamon a grandi dans de sacrés taudis de Sudri. Il connaît la rue et la galère. Embauché jeune comme docker, il a fait plus de trente ans de sa vie dans ces environnements. Apprécié, respecté, il s’est fait un nom et un grade. Il a vite été sollicité par les divers parrains. Son cynisme désabusé l’a longtemps préservé. Les hasards de la vie l’ont amené à côtoyer des gars pas vraiment fréquentables du genre de Luca, Lillo, et Vincent dans un petit rade de merde, comme il y en a tant à Sudri. La seule différence, c’est que celui-là était propre, servait de bons plats et de bonnes bières.
Il a souffert de la guerre des gangs de Sudri lorsqu’il a vu nombre de ces gars disparaître subitement. Il en a gardé un goût amer et une rancœur incroyable. Lorsque Lillo lui a proposé de mener la Vendetta et régler définitivement le problème, il a dû hésiter quoi … une seconde. Deux à tout casser. Depuis, il s’est installé comme responsable du syndicat des dockers. D’une masse informe d’ouvriers, il a fait un corps soudé et solidaire. Au fil du temps, il a fini par se constituer un tel réseau que rien n’entre et ne sort de Westri sans qu’il le sache.

Libre.

Ex-militaire de l’Hugr. A connu pas mal d’opérations pas propres du tout. Il reste très discret sur cette période de sa vie. Il a quitté le milieu du renseignement à 33 ans.
A vécu un temps comme mercenaire avant de se faire happer dans le système des gangs. A connu Mademoiselle d’Elcourt lors d’une mission d’intimidation. Il a été fasciné par son caractère de fer. Peut-être le cadre du restaurant de Santadi l’avait amené à des sentiments amènes. La mission fut un échec mais, curieusement, ce fut une des plus agréables qu’il eût jamais à mener.
Il a apprécié ce cadre et les rencontres qu’on y faisait. Lillo, Emmanuelle, Luca puis Vincent. Tout cela autour de la cuisine de Lillo, des bons vins. Un temps béni.
Aussi, lorsqu’il a appris que le restaurant a été victime d’une attaque, il a retrouvé Lillo et ne fut qu’à moitié étonné d’y trouver aussi les habitués avec qui il partageait la table du mardi midi.
Vendetta !
Il a depuis mis ses services à disposition de la Famiglia. Il s’occupe de planifier les opérations militaires, de gérer les stocks d’armes. Il supervise les trafics du Trèfle Blanc, s’occupe de ne pas avoir de pression indésirable sur la Famiglia. De temps en temps, il met la main à la pâte. On dit qu’un jour, un impudent a menacé de faire sauter le restaurant avec Lillo à l’intérieur… Depuis, les bruits courent comme quoi Vincent l’aurait renvoyé chez lui … en neuf colis postaux.

Distant avec ses collègues, affable et bon enfant avec les Affranchis. Il a vécu la majeure partie de sa vie du bon côté de la barrière. Depuis l’attentat dont il a été victime, il n’est plus le même homme. Il est devenu beaucoup plus âpre, plus dur. C’est un bonhomme incroyablement réglo’, carré, ayant une conception de l’honnêteté toute personnelle mais qu’il s’applique à suivre à la lettre.

Plus jeune diplômé de l’ordre des chirurgiens, jeune praticien à succès réussissant des opérations toutes plus délicates les unes que les autres, il impressionnait par son sang-froid et sa virtuosité. Malheureusement, la vie allant, sa renommée grandissant, il fut régulièrement sollicité pour des opérations … délicates et discrètes.
Amateur de bonne cuisine, il sut repérer la bonne adresse du restaurant de Lillo et le fréquenta régulièrement. Malheureusement, il connut un divorce qui lui coûta énormément d’argent. Et peu de temps après, il subit l’Attentat. Un commando de sept hommes armés jusqu’aux dents l’ont piégé dans le parking de l’Hôpital et ont vidé leurs chargeurs sur lui. 26 coups de feu, autant d’impacts de balles sur son corps. Il fut opéré par ses jeunes internes et fut sauvé in extremis. Il ne comprit pas d’où vinrent les fonds pour financer l’opération. Lorsqu’il vit à son réveil un homme tenant le pommeau en argent d’une canne. Il comprit. Et sur le moment, il ne sut s’il lui devait en être reconnaissant ou pas.
Il eut une bonne convalescence, de bons repas, et put recouvrer son ancien poste, agrémenté de nouvelles responsabilités administratives. Il s’éleva comme responsable de l’ensemble du département chirurgie et voulut pousser plus loin sa collaboration avec la Famiglia Santadi. Il fut rapidement accepté comme Affranchi lorsque la Famiglia se constitua de manière formelle, il y a près de sept ans.

Un psychopathe fini. Brutal, sanguin, explosif, susceptible. Il lui suffit souvent d’un prétexte pour commencer une bonne baston.
Y a un proverbe qui circule sur lui au sein de la Famiglia : un mec pouvait être dix fois plus costaud que lui, Ray lui rentrait dans le lard. T'attaques Ray à coups de poings, il sort une batte de baseball. Tu l'attaques au couteau, il sort un flingue. Et si tu l'attaques au flingue, t'as intérêt à le tuer parce qu'il va revenir à la charge jusqu'à ce qu'y en ait un des deux qui soit mort. Ceci dit, il n’est pas suffisamment stupide pour franchir les limites posées par sa hiérarchie. Il est con, mais pas à ce point.

Il fut réformé des Skulds pour ses manquements répétés à la discipline et ses troubles du comportement. Son comportement extravagant l’a conduit à jouer les gros bras pour n’importe quel gangster, contre n’importe quelle rémunération. Il a plongé, remonté, replongé e tutti quanti pendant plusieurs années. Jusqu’à devenir une épave. Malgré tout, il trempait dans toutes les combines possibles pour s’en sortir tout en restant fidèle à son employeur.
Mais son comportement violent a souvent été un frein. Il a ensuite été mis en contact avec la Famiglia avec qui il s’est d’abord associé. Puis, il a rencontré Fredrik à qui il a proposé un casse. Le coup s’est déroulé sans aucun accroc, le butin fut … substantiel. A partir de ce moment, les deux devinrent fort liés. Leurs caractères fulgurants s’accordant plutôt bien. Pris d’une ambition, Ray gravit les échelons de confiance, se rangea quelque peu et put prétendre à l’initiation au bout de trois ans de bons et loyaux services. Il devint un Affranchi et opère depuis comme agent au Casino Riviera, veillant comme un ange sur la mine d’or Haëlsterm. Ca ne l’empêche pas de monter quelques coups à côté. Quelques extras de-ci d-là…

Cartésien, esprit droit dont la rigueur mathématique confine à la monomanie. Il ne supporte pas le manque de sérieux ou les extravagances. Malgré cela, il reste respectueux de ses collaborateurs. Son esprit d’analyse et de synthèse ultra-poussé lui a naturellement réservé une place de choix comme Affranchi. Impitoyable, il sait se servir d’un revolver et n’hésite que très rarement avant de presser la détente.

« Winston Revark. Je résous les problèmes. »
Il a grandi dans les beaux quartiers et a fréquenté nombre de personnalités du Quadra. Esprit fin et brillant, il a un éclat tout particulier en société et un charisme qui lui ont assuré une rapide promotion sociale à la tête d’un prestigieux cabinet d’ingénieurs.
Il est un des premiers fidèles de la Famiglia Santadi qu’il a connu par le biais d’Emmanuelle d’Elcourt, une redoutable avocate. Il a suivi son évolution avec intelligence et intérêt avant de la rejoindre et de graver les échelons de confiance jusqu’à son intronisation comme Affranchi.
Il s’occupe de résoudre certaines affaires épineuses de diverses natures. Disparition ou falsification de preuves, habiles extorsions, négociations serrées avec des pontes, arrangements honnêtes. Un homme à tout faire « de luxe », qui a mis sa redoutable perspicacité au service de la Famiglia.

Explosif ! Bon, d’accord, elle était facile. Il est colérique, teigneux, bougon, particulièrement quand on lui reproche d’avoir surchargé ses cocktails.
Incurablement, indubitablement, indécrottablement franc. C’est le bonhomme qu’a pas sa langue dans sa poche. Il doit imaginer qu’on règle les problèmes sociaux de la même manière qu’on fait péter un bâtonnet de dynamite. Il a un franc-parler absolument légendaire, qui peut parfois lui poser problème. Heureusement qu’il lui arrive d’avoir deux sous de jugeotte pour fermer sa gueule de temps à autres. En revanche, c’est pas une grande gueule : quand il dit quelque chose, il s’y tient. Quand il dit qu’il fera péter tout le Quadra pour retrouver un fumier qui s’en prendrait à la Famiglia, c’est pas une figure de style.

« Y connaît pas Raoul, ce mec ! » Le petit Raoul a mal commencé son existence. Il est né sous le signe dynamite ascendant pyromane. Très jeune, a été fasciné par tout ce qui explose. C’est tout naturellement qu’il a travaillé dans les chantiers de démolition.
Il a été marié, une fois. Seulement, ce n’était pas un mariage heureux. Il n’avait sans doute pas choisi la bonne, ou ne la gâtait pas assez. Toujours est-il que sa douce voyait un amant. Et quand Raoul l’a su, il ne l’a pas bien pris. Pas du tout bien pris. La plupart des hommes auraient été tristes, jaloux voire furieux. Mais rares auraient été ceux qui, comme Raoul, auraient été si blessé par cela qu’ils auraient piégé la voiture de leur femme avec 750kgs d’explosifs. Raoul l’a fait. Et il a créé ce jour là un grand cratère (près de 500 mètres de diamètre sur 55 de profondeur. On n’a jamais retrouvé la moindre trace de la femme ni de la voiture. Quant à l’amant, … On est encore en train de récupérer les morceaux éparpillés par petits bouts aux quatre coins de Westri façon puzzle.

D’une jalousie maladive et possessive. Elle ne supporte pas que son cher et tendre soit absent plus de quelques heures. Elle exècre le voir poser le regard sur d’autres femmes, même de simples clientes. Elle le veut pour elle et pour elle seule. Appliquée, consciencieuse, méticuleuse, dangereuse. Milena est une femme de caractère qu’il ne vaut mieux pas contrarier.
A noter quand même qu’elle se sait belle femme et ne se prive pas de revêtir de très belles tenues et d’attirer les regards des hommes sur elle.

Elle a rencontré son homme très jeune et est tombée instantanément sous le charme. La plupart de ses amies le trouvaient quelconque voire repoussant. Mais elle n’avait d’yeux que pour lui, c’était l’Homme, l’Unique. Alors, elle l’a séduit, conquis.
Puis, ils se sont installés à leur compte et elle a suivi partout son mari, le surveillant de sa jalousie maladive, s’enfermant avec lui dans les sombres salles de leur entreprise. Une de leurs plus mémorables engueulades fut lorsqu’il lui annonça son intention de demander la protection de la Famiglia Santadi. Elle lui reprocha de ne pas y avoir pensé plus tôt et de ne demander « que » la protection.

Mioche minable des bas-fonds de Westri, le Paulie a toujours été un vaurien à la petite semaine, adepte de la buissonne et de la fauche. Il a gardé de son enfance un caractère de merde et un langage que les gens polis qualifient de « fleuri ». Mais c’est pas un type vulgaire pour le plaisir, il a gardé de toutes ces chiennes de conneries qui ont parsemé sa vie ce côté âpre et dérangeant et surtout, un humour et un second degré à l’acidité décapante. Avoir bataillé toute sa jeunesse pour un quignon de pain, un bol de soupe et un toit lui a laissé un goût de l’effort assez prononcé et un caractère bien trempé.

« Ah Westri… Je déteste cette ville. Elle suinte la puanteur et le vice de tous ses pores. Tu vois, je me souviens de ma mamma qui prenait toujours soin de moi et qu’elle me soutenait, la vieille, envers et contre tous. J’étais le roi d’un logis minable, dans une ville pourrie. La pauvre me faisait d’la peine. Lorsque l’padre revenait complètement rond de l’abattoir, il la cognait comme si c’était du plâtre. Il la battait, tu entends ? J’avais six ans et je l’entendais gueuler : tu vas m’le payer, chienne. Tu es bonne à rien, tu as encore acheté trop de choses. Et ma bouteille ! Où est ma bouteille ?
Alors quand j’y r’pense, ça m’fout toujours les couilles à l’envers. J’revois ce couteau de boucher que j’lui ai planté dans l’carton juste pour déconner. Sa gueule couinant sur la table de la cuisine, le sang qui coule, les larmes de ma vieille. J’ai fait ma taule, j’ai été réinséré dans c’te merdier d’abattoir. C’est devenu comme un foyer. Pis j’ai trouvé un truc, une espèce d’putain d’vocation. Quand j’voyais ces milliers de trous-du-cul qui v’naient passer leurs foutues journées dans le sang et la mort, j’ai eu envie d’faire un truc pour eux. Alors, j’ai recréé un syndicat, j’ai fédéré ces couillons et on a pu améliorer un peu c’te connerie d’boulot. Quand y a eu ces connards de mobsters qui sont venus pour imposer leur protection. J’ai senti la merde, j’ai senti qu’les gars voulaient nous t’nir par les couilles quitte à nous balancer aux Skulds pour la première connerie venue. Et ça a failli dégénérer. Plusieurs fois. Et y a pas un des connards de Skulds qu’aurait décollé le petit doigt d’son cul pour faire son putain de taf et dégager ces enfants de putes de chez nous.
Alors j’suis allé voir l’seul gars qu’y faut voir à Westri quand tu parles de justice : Don Lillo Santadi. Et il nous a donné la justice. Et depuis, l’territoire des abattoirs n’est plus contesté. P’têt qu’y faudra que j’demande un peu plus au Don.

Un requin des affaires et de la finance. Impitoyable en affaires mais juste avec ses employés. C’est un patron apprécié pour autant que cela soit possible par ses subordonnés. L’archétype du bonhomme qui a bâti un empire de ses mains.

Il a monté il y a plus de quarante ans une petite boite d’import-export dans un vieux bâtiment de Westri qu’il louait moins de deux cents wyrds par mois. A force d’économies, de volonté, de travail acharné, il a fait de son petit business une puissante firme à l’échelle de tout le Quadra. Arrangements en sous-main, deals louches, il a trempé dans pas mal de combines pour arriver à ses fins.
Il a connu ses premiers soucis il y a un peu plus de dix ans lorsqu’Eamon a créé le syndicat des dockers. Au début réticent car ne voyant que la perte de chiffres que cela représentait, il a finalement réussi à s’en accommoder et a adapté sa politique aux nouvelles conditions.
Il eut la surprise de voir Eamon arriver dans son bureau et lui proposer quelques arrangements en remerciement, disait-il, des petits gestes que faisaient Nikolai Salinger envers sa société, ses employés. Il lui proposa des arrangements honnêtes, préludes à une fructueuse et lucrative collaboration. De fil en aiguille, il reçut et rendit des services à la Famiglia Santadi. Puis, un jour, Quadra Exchange passa sous la protection de la Famiglia. Et pour la première fois, Nikolai put goûter à une certaine sécurité dans ses affaires. Il en est même venu à se retirer progressivement de ce monde de requins. Il n’occupe plus que le poste de Vice-Président et cela lui convient fort bien.

Une douce écervelée aveugle. Elle pense que ce monde est le meilleur qui puisse exister. Forcément, lorsqu’on a tout eu depuis la naissance. Elle profite de son rang et a été conditionnée par son statut. Intimement persuadée que le monde est le meilleur possible, elle ne comprend pas les contestations. Ingénue, dépensière mais aussi très attachée aux causes humanitaires. Elle évolue comme une princesse dans les hautes sphères et s’est découvert une vocation pour venir en aide aux pauvres Vanes défavorisés.

Née avec une cuillère en or dans la bouche et une tête pas mal faite, elle a commencé de brillantes études avant de tout laisser du jour au lendemain pour se lancer dans la nouvelle Fondation Santadi d’aide aux plus démunis. Elle a rencontré Lillo Santadi qui a vu son potentiel et lui a confié ses premières vraies responsabilités.
Depuis, elle se consacre pleinement à la Fondation, profitant des dons généreux de Monsieur Santadi pour ouvrir des dispensaires et des centres d’accueil, distribuer des repas et des vêtements. Elle organise des galas de charité, des dîners et autres mondanités pour faire valoir sa cause. Au centre de toute une bonne société, elle se sent belle et importante.